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C. Laurent Gaits / CD 65.

Le génie cistercien permet de valoriser le lieu, notamment du point de vue hydraulique en l’assainissant.

Les guerres de Religion, la Révolution française et les vicissitudes de l’Histoire ont profondément modifié l’abbaye qui est aujourd’hui un ensemble incomplet marqué notamment par l’absence de cloître. Un parc paysager à l’anglaise a aussi remplacé les jardins monastiques. Ses arbres vénérables contribuent indéniablement au charme du lieu.

Au départ des moines, le site devient successivement le siège d’une exploitation agricole, une villégiature familiale, une pension de famille, un restaurant, un hôtel et un lieu d’exposition.

Le Département des Hautes-Pyrénées acquiert l’abbaye en 1997. Il entreprend depuis un programme de travaux de restauration ambitieux et un projet patrimonial et culturel. Il se développe autour de visites guidées, d’activités pédagogiques, d’un centre multimédia et d’une programmation culturelle dense et variée.

Depuis quelques années, une exposition thématique d’art contemporain anime le site d’avril à novembre.